Le corps de l'expatrié : tension, somatisation et régulation émotionnelle
- Isabelle Bidaut
- 28 nov.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours
Changer de pays ne se fait pas seulement "dans la tête". Le corps aussi part en voyage.
Il absorbe le stress, le manque de repères, la surcharge d'adaptation.
Beaucoup d'expatriés développent :
. des tensions cervicales persistantes,
. des troubles du sommeil,
. une respiration courte,
. une fatigue profonde,
. des difficultés digestives.
En Psychanalyse et thérapie psychocorporelle, nous observons que ces manifestations ne sont pas seulement physiologiques : elles parlent.
Elles traduisent souvent :
. un sentiment d'hypervigilance,
. une difficulté à "s'installer" intérieurement,
. des émotions non exprimées (culpabilité d'être parti, loyauté familiale, peur de l'échec),
. une perte de sécurité interne.
L'expatriation impose une forme d'adaptation permanente, et le corps se met en mode survie. L'objectif du travail thérapeutique est alors de rétablir un axe intérieur et de réduire la charge émotionnelle stockée dans les tissus.
A travers une écoute psychocorporelle, le dialogue analytique et des outils de régulation (respiration, mindfulness, ancrage), la personne retrouve progressivement :
. une respiration plus libre,
. une qualité de présence,
. un sentiment de stabilité même dans un environnement changeant.
Retrouver un corps apaisé, c'est retrouver un lieu intérieur où habiter, quel que soit le pays.
Isabelle Bidaut Psychanalyse en ligne pour les expatriés francophones. Génis en Dordogne.

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