Le choc invisible de l'expatriation : quand l'inconscient se réveille
- Isabelle Bidaut
- 28 nov.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Lorsqu'on quitte son pays pour vivre ailleurs, tout change : la langue, les repères, les relations, les normes sociales. Ce déplacement extérieur s'accompagne toujours d'un déplacement intérieur. l'expatriation agit comme un révélateur : ce qui était tenu, contenu, oublié devient soudain perceptible.
En psychanalyse non-dualiste, nous constatons que le choc culturel fait émerger des zones enfouies du psychisme :
. une vulnérabilité ancienne face à l'autorité,
. des peurs de rejet ou d'illégitimité,
. des blessures d'enfance réactivées par la solitude,
. des tensions corporelles liées à l'insécurité.
L'expatriation ouvre un espace paradoxal : nous perdons nos repères mais gagnons une possibilité de transformation.
Quand les identités habituelles tombent, l'essentiel apparaît.
Ce processus n'est pas un "problème à résoudre" mais une invitation à se rencontrer.
En séance, nous explorons ce qui se joue derrières les sensations de décalage, les angoisses ou la nostalgie. Cela permet ;
. de retrouver un axe intérieur,
. de recréer un lien entre tête, coeur, corps
. de transformer l'expérience en chemin de croissance.
Loin d'être une crise, l'expatriation est souvent un moment initiatique.
Isabelle Bidaut Psychanalyste pour expatriés francophones - Génis en Dordogne
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